La voie de covoiturage récemment ouverte sur l'A3 va être équipée de radars capables de détecter si les automobilistes sont plusieurs à bord d'un véhicule.

Pour les automobilistes seuls à bord, emprunter la voie de covoiturage ne deviendra pas la solution de facilité pour éviter les bouchons de l'A3.

Dans une réponse à une question parlementaire, la ministre de la Mobilité a confirmé ce mardi que des radars automatiques pourront être installés le long de l'autoroute.

Depuis l'ouverture du premier tronçon en mars, la police "procède à des contrôles sur le tronçon" fait d'abord savoir Yuriko Backes. La ministre ouvre surtout la porte à l'installation d'appareils, au pluriel, capables de sanctionner les automobilistes en question qui circuleraient seuls sur la 3e voie.

Une installation dont le principe est "envisagé" mais précisément détaillé par la ministre : la phase de test des appareils est "programmée" pour la fin de cette année 2025, voire en début d'année 2026. "Pendant cette phase-test aucun avertissement taxé n’est issu par le système de contrôle et de sanction automatisés."

Les radars entreront ensuite pleinement en fonction dans un an, au printemps 2026. Ce que la ministre ne manquera pas d'évoquer à nouveau "en temps voulu".

Les travaux de l'autoroute A3 se poursuivront quoi qu'il en soit. Le viaduc de Livange, point de passage dangereux de l'A3, va être remis en service d'ici quelques jours. L'ensemble du tronçon élargi de l'A3 devrait être mis en service d'ici 2030.

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