
Vendredi dernier, la ministre de la Mobilité et des Travaux publics, Yuriko Backes, le président du conseil d’administration des CFL, Jeannot Waringo et le directeur général des CFL, Marc Wengler, ont officiellement signé le nouveau contrat de gestion des infrastructures ferroviaires conclu pour 15 ans, précisément pour la période 2026-2040.
L’État, propriétaire des infrastructures ferrées, renouvelle ainsi à la compagnie ferroviaire nationale la délégation de la gestion du réseau ferré luxembourgeois, y compris les infrastructures ferroviaires du port de Mertert, ainsi que des 68 gares et arrêts, dont deux se trouvent sur le territoire français (à Audun-le-Tiche et à Volmerange-les-Mines), a précisé lundi dans un communiqué le ministère de la Mobilité et des Travaux publics.
Cela permettra au gouvernement d’avoir la prévisibilité nécessaire pour investir dans le personnel requis pour cette gestion. Tout comme dans du nouveau matériel, notamment un certain nombre d’engins, pour construire les rails ou de les maintenir en bon état.
Le projet de loi concerné prévoit 4,7 milliards d’euros à investir entre 2026 et 2040, ce qui fait du Luxembourg le premier pays européen en matière d’investissements par habitant dans l’infrastructure ferroviaire.
Fin octobre, les députés avaient déjà voté la loi de financement correspondante pour cette période, qui prévoit donc 4,7 milliards d’euros, notamment pour la gestion du trafic ferroviaire.