Dès le début de l’année prochaine, une nouvelle unité de police flexible devrait venir en soutien aux patrouilles habituelles sur le terrain. Le Groupe de support opérationnel, ou GSO, sera chargé d’intervenir lors de missions plus délicates, avant l’arrivée de l’unité spéciale sur place.
Dans le cadre d’un projet pilote, ces équipes seront également équipées d’un taser, a expliqué lundi le ministre des Affaires intérieures, Léon Gloden, lors d’une conférence de presse. Avant de savoir si le taser sera utilisé à l’avenir, il faudra avoir mené plusieurs interventions avec cet équipement afin de procéder à une évaluation, a précisé le directeur général de la police, Pascal Peters.
Deux à trois équipes du GSO seront, dès l’année prochaine, présentes sur le terrain 24 heures sur 24 pour intervenir en cas d’urgence. Par exemple lors d’attaques au couteau ou dans des situations de violence domestique tactiquement plus exigeantes. “C’est une patrouille en plus”, a expliqué Pascal Peters. Il ne s’agit pas d’une unité spécialisée distincte des équipes de commissariats, mais d’une équipe destinée à apporter un soutien, un renfort et à résoudre de manière optimale des missions tactiques.
En outre, une nouvelle plateforme a été présentée, qui permettra à la population d’envoyer des photos et des vidéos à la police. Celle-ci ne sera activée qu’en cas de crise ou lors d’événements majeurs tels qu’une attaque terroriste. Ce n’est qu’ainsi qu’il sera possible de traiter la masse de matériel reçue en situation d’urgence, a précisé le directeur général de la police. Le lien sera communiqué à la population à ce moment-là via les médias et les réseaux sociaux.
Les conditions de travail se sont également améliorées pour les 59 employés du Centre d’intervention national (CIN) du Findel. Pour un budget de 5,5 millions d’euros, le Centre a été transféré dans de nouveaux locaux, plus grands et mieux adaptés, à l’intérieur du bâtiment. Ils sont notamment équipés des technologies les plus modernes. Après 14 ans, les systèmes radio et les ordinateurs étaient devenus obsolètes, a souligné Pascal Peters.