150 salartiés "trahis""C’est la désillusion totale" chez Liberty Steel

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C'est une "désillusion totale" pour les 150 salariés de Liberty Steel qui ont vu s'envoler leur espoir de voir le site de Dudelange repris. Les syndicats OGBL et LCGB réclament une réunion avec les ministères concernés dans les plus brefs délais.
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Le retrait officiel du groupe turc Tosyali du processus de reprise de Liberty Steel Dudelange marque un nouveau coup dur pour les 150 salariés du site qui se retrouvent une nouvelle fois dans “une sale situation, selon l’expression utilisée, il y a deux semaines par le ministre du Travail lui-même.

Face à ce “scénario catastrophique”, l’OGBL et le LCGB exigent la tenue d’une réunion d’urgence avec les ministres de l’Économie et du Travail pour trouver “des solutions claires, concrètes et immédiates pour les salariés”.

Après des années de promesses, d’attentes et de faux espoirs, c’est la désillusion totale”, constatent ce jeudi les deux syndicats, dans un communiqué commun. Pour eux, les salariés “paient aujourd’hui seuls le prix d’une succession de mauvaises décisions politiques et industrielles” . Et les syndicats rappellent la vente forcée d’ArcelorMittal à Liberty imposée par la Commission européenne, l’effondrement de Liberty Steel et sa faillite, et enfin l’échec du processus de vente.

À chaque étape, des engagements ont été pris et à chaque fois, ils ont été trahis”, concluent les syndicats. Ce que les salariés redoutent le plus désormais c’est “une mort silencieuse du site de Dudelange, sans qu’aucune solution concrète ne soit apportée”. Et les syndicats refusent que les salariés “soient sacrifiés, victimes de cet échec collectif” car “il In’est pas acceptable qu’on laisse sombrer un site industriel viable”.

Les syndicats rappellent qu’ils ont déjà proposé par le passé la mise en place d’une cellule de reclassement sectorielle,

A travers Liberty Steel, c’est “l’avenir industriel du pays qui est en jeu”, soulèvent les syndicats. Ils sont d’avis que des mesures “doivent être prises pour préserver les outils de production qui sont menacés, surtout lorsque leur viabilité est prouvée.”

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