
La nouvelle politique en matière d’accueil des réfugiés, entre autres, joue un rôle dans cette augmentation. Année après année, l’Action hiver (Wanteraktioun) attire de plus en plus de monde, ce n’est pas nouveau, selon le ministre de la Famille, des Solidarités, du Vivre ensemble et de l’Accueil, Max Hahn. Le fait qu’on reçoive ici trois repas par jour, qu’il y ait un suivi social et médical, est connu et contribue probablement à ce que des gens viennent aussi de l’autre côté de la frontière ou de plus loin.
En revanche, ce qui est nouveau, c’est de constater que 60 à 70 demandeurs d’asile passent la nuit dans les locaux de l’Action hiver. C’est la première fois que ce chiffre est en hausse, ce n’était pas le cas l’année dernière. Mais depuis fin octobre, les “dublinés”, c’est-à-dire des hommes adultes originaires d’un pays tiers qui ont déjà déposé une demande d’asile dans un autre État membre de l’UE, ne bénéficient plus automatiquement d’un lit dans une structure pour réfugiés. Et ce, en raison du manque de places. Le nouveau gouvernement maintient la décision controversée de l’ancien ministre de l’Immigration, Jean Asselborn.
“Là, dans un premier temps, il s’agit de vérifier si ces personnes sont vulnérables. Sont-elles malades? Elles obtiennent alors une analyse et ensuite immédiatement un lit. Si ce n’est pas le cas, des partenaires sociaux leur sont indiqués, où elles pourront trouver un accompagnement et surtout où elles pourront passer la nuit”, explique Max Hahn.
Pour répondre à la forte demande au Findel, 50 lits supplémentaires ont été récemment ajoutés. 300 personnes au maximum peuvent passer la nuit dans les locaux de l’Action hiver. Cela devrait suffire pour cette saison, estime le ministre de l’Accueil. Si ce n’est pas le cas, d’autres solutions seront trouvées.
L’ouverture de nouvelles structures d’accueil pour réfugiées n’est pas en vue.
Le reportage de RTL en luxembourgeois: