
les récents scandales.
Présent dans 23 pays avec 1.156 établissements, le groupe Orpea est entré dans la tourmente début 2022 suite à la publication du livre “Les Fossoyeurs” par le journaliste Victor Castanet. Il y a décrit un système où les soins d’hygiène, la prise en charge médicale, voire les repas des résidents sont “rationnés” pour améliorer la rentabilité du groupe. Et ce alors que les séjours sont facturés au prix fort.À Luxembourg-Merl, “Le concept de la maison, c’est une prise en charge individuelle, personnalisée. Avec ce standing qu’on veut mettre en avant, les prestations qu’on veut mettre en avant. On va proposer toutes sortes d’activités. Des activités de base, mais elles vont bien sûr évoluer en fonction des attentes et des besoins des résidents. Par exemple, des partenariats avec le Conservatoire”, explique la directrice de “Récital”, Stéphanie Rondoz
Dans la discussion avec l’équipe dirigeante, qui se déroule en présence d’une agence de communication, ce sont toujours les mêmes arguments qui sont répétés: le résident doit être au centre de la prise en charge. Il doit être choyé, de la cuisine jusqu’au département bien-être.
L’établissement a été divisé de manière à ce que les retraités soient pris en charge selon leur dépendance. Avec un étage pour les personnes démentes et un autre étage pour les cas nécessitant des soins plus intensifs.
Dans le segment moyen à élevé, les prix commencent à 3.300 euros par mois pour une chambre meublée de 20 m2 en pension complète. Un appartement de 43 m2 pour une résidence-services coûte 4.600 euros. Les personnes intéressées ne manqueraient pas, d’après la directrice.
Les dernières démarches administratives sont en cours de finalisation, notamment avec la CNS et la Sécurité sociale. Si vous abordez le sujet de la maison-mère Orpea et des récents scandales, les responsables au Luxembourg prennent de la distance.
“Nous allons tâcher de vivre le début sereinement et d’aller de l’avant. Nous attendons comme tout le monde le plan de transformation du groupe. Mais nous, nous revenons toujours à notre propre besoin et nos priorités c’est de prendre en charge les résidents de manière optimale.”
Dans le dialogue avec le ministère de la Famille, l’équipe dirigeante aurait proposé de miser sur la transparence au-delà des dispositions actuelles.
“Déjà mettre en place des amendements qui sont notifiés dans le projet de loi. C’est-à-dire un comité d’éthique. C’est-à-dire des enquêtes de satisfaction deux fois par an. Pour les résidents et pour le personnel.”
L’équipe dirigeante est consciente du fait que tous les regards sont tournés vers Merl. En fin de compte, la meilleure communication serait des expériences positives que les résidents eux-mêmes partageraient.
Le reportage de nos collègues de RTL en luxembourgeois et en français:
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