Bachelor en médecineMauvaise nouvelle pour les étudiants de l'Université du Luxembourg

Pierre Jans
L'Université de la Sorbonne à Paris n'accueillera pas d'étudiants de l'Uni.lu en deuxième année de médecine pour l’année académique 2025/2026, malgré la convention qui lie les deux universités.
© GARDEL BERTRAND / HEMIS.FR/Hemis via AFP

L’Association des cercles d’étudiants luxembourgeois (ACEL), la section jeune du CSV (CSJ) ainsi que la ministre de l’Enseignement supérieur, Stéphanie Obertin, regrettent cette décision, dont la raison exacte n’a pas encore été précisée.

La Sorbonne n’a pas réagi non plus aux sollicitations de RTL. Pour un certain nombre d’étudiants qui ont commencé leurs études de médecine au Luxembourg, c’est peut-être la fin d’un rêve, indique le président de l’ACEL, Gianni Di Paoli.

“Si le projet d’un étudiant était d’aller à la Sorbonne après sa première année, ou s’il a travaillé très dur pour obtenir un bon classement, alors la nouvelle que ce n’est plus possible est bien sûr extrêmement amère.“

Dans sa réponse à une question parlementaire du député CSV Laurent Mosar, Stéphanie Obertin, la ministre de l’Enseignement supérieur, déplore aussi que la Sorbonne n’accueille plus aucun futur médecin luxembourgeois pour la rentrée académique 2025/2026. Depuis 2020, l’Université du Luxembourg attire pourtant des étudiants en proposant un bachelor complet en médecine. 130 places sont disponibles en première année et ensuite, un peu plus de 30 pour les deux années suivantes.

Pour les autres étudiants en médecine de l’Uni.lu, qui ont réussi leur deuxième année, l’Université du Luxembourg a signé des conventions avec des universités des pays limitrophes. A savoir quatre en France: la Sorbonne, une autre université à Paris, l’Université de Strasbourg et l’Université de Lorraine. L’Uni.lu a également signé une convention avec la Fédération Wallonie-Bruxelles en Belgique, de même qu’avec les universités allemandes de Munich, d’Erlangen-Nürnberg et de Würzburg.

La Sorbonne n’étant désormais plus une option, les 34 places réservées aux étudiants en médecine luxembourgeois en France seront donc réparties entre les trois autres universités partenaires, selon la réponse de la ministre Stéphanie Obertin à la question parlementaire.

La CSJ et l’ACEL soutiennent que des universités européennes coopèrent. Elles appellent toutefois l’Université du Luxembourg à étoffer son offre d’études de médecine. Le président de l’ACEL, Gianni Di Paoli:

“L’objectif, comme on l’imagine est un master en médecine. L’ACEL est également favorable à la possibilité de poursuivre ses études ici. Cependant, il reste important pour nous de pouvoir acquérir une expérience à l’étranger.“

Le Luxembourg a besoin de médecins. Après tout ce n’est pas un mystère qu’il y a une pénurie de docteurs et que la relève n’est pas assurée.

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