Ce dernier avait dans un premier temps renoncé au mandat de négociation en raison de différends entre les partenaires de coalition potentiels fin août.
Le roi a chargé De Wever de « poursuivre rapidement les négociations » entre les cinq partis, a indiqué le Palais dans un communiqué. Pendant une dizaine de jours, le chrétien-démocrate wallon Maxime Prévot avait été chargé par le roi de sonder le terrain, mais celui-ci a été à nouveau déchargé de cette mission.
Lors des élections législatives du 9 juin, la N-VA de De Wever était devenue la première force, suivie par le parti flamand d’extrême droite Vlaams Belang. Il souhaite former une coalition de cinq partis avec les conservateurs et les libéraux de Wallonie et de Flandre ainsi que les sociaux-démocrates flamands. Jusqu’à présent, selon les médias, c’est sur des détails de la politique financière que le bât blesse.
La formation d’un gouvernement est traditionnellement difficile en Belgique. Le parlement fédéral est fragmenté, car la plupart des partis ne se présentent pas dans tout le pays, mais uniquement dans le sud francophone, le nord néerlandophone ou dans la région de la capitale bruxelloise.
Le record en Belgique est de 541 jours sans gouvernement en 2010 et 2011.
