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Récemment, le président du groupe parlementaire CSV, Marc Spautz, et le député-maire de Bettembourg, Laurent Zeimet, se sont exprimés publiquement sur la conception de la politique sociale du Premier ministre avec des propos qui n'étaient pas qu'élogieux. Malgré cela, Luc Frieden affirme qu'il n'y a pas deux camps dans son parti.
Le président de la fraction CSV, Marc Spautz, n'a jamais caché son désaccord avec le projet de loi du gouvernement qui souhaite porter le travail dominical à huit heures au lieu de quatre à présent. Il a aussi exprimé des réticences sur le projet qui souhaite accentuer la flexibilité des horaires d'ouverture dans le secteur du commerce.
Lundi, au surlendemain de la grande manifestation du front syndical contre la politique sociale du gouvernement CSV-DP, le député-maire CSV de Bettembourg, Laurent Zeimet, a déclaré sur RTL, "très honnêtement, je ne suis pas fan du travail dominical", en se référant à son expérience personnelle, ses parents ayant tenu une boulangerie. Dans la même interview, Laurent Zeimet a assuré qu'il ne voterait pas ces deux projets de loi dans leur forme actuelle. Malgré ces positions exprimées clairement, le Premier ministre continue d'affirmer que son parti est uni.
Seule la question du travail du dimanche suscite des divergences de vues, qui vont être discutées pour trouver une position commune. Voilà ce qu'a déclaré le Premier ministre et président du CSV à la presse luxembourgeoise mardi matin, juste avant son départ pour Berlin, où il sera reçu par le Chancelier allemand Friedrich Merz.
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