
Bien que l’analyse des échantillons d’ADN prélevés sur le cadavre du veau retrouvé à Brachtenbach n’ait pas donné de résultat sans équivoque, les marques de morsure et de rognure sur la carcasse renvoient clairement à un loup. Le laboratoire spécialisé en Allemagne n’a pas pu prouvé de manière définitive que le veau retrouvé mort avait été tué par un loup. Dans un communiqué publié vendredi, l’Administration de la nature et des forêts indique cependant avoir classé le cas de preuve confirmée de la présence du loup, car les marques de morsure et de rognure sont des indices clairs suffisants. Par conséquent, l’agriculteur lésé sera indemnisé à 100% par l’Etat pour la perte de son veau.
Dans un autre cas, deux veaux nouveau-nés ont été retrouvés morts à Lellig récemment. Ils présentaient aussi des traces de morsures. En l’absence de tout indice renvoyant à un loup et en ignorant si les veaux étaient nés vivants, des échantillons ont quand même été envoyés à l’Institut Senckenberg de Gelnhausen pour analyse. Les résultats indiquent sans équivoque qu’il s’agissait de morsures de chien.L’agriculteur concerné n’a par conséquent pas été indemnisé.
L’Administration de la nature et des forêts réitère son appel à lui signaler tout indice éventuel de la présence d’un loup. Et cela par mail à l’adresse wolf@anf.etat.lu.
Par ailleurs, elle rappelle également le rôle des loups dans l’écosystème et souligne que le Luxembourg s’est bien préparé au retour du loup avec un plan de gestion.
Même si les loups sont des animaux méfiants et évitent tout contact avec les humains, il peut arriver de rencontrer un loup. Dans ce cas, l’Administration de la nature donne quelques conseils sur la façon de se comporter: