Le ministre du Logement, Henri Kox, a ouvert ce jeudi les assises nationales du logement en admettant que la situation ne s'était "pas calmée" sur le marché de l'immobilier.

Les troisièmes assises nationales du logement se sont ouvertes jeudi matin à la Chambre des métiers dans un contexte particulièrement tendu. Dans son discours d'introduction, le ministre du Logement, Henri Kox, a d'ailleurs évoqué "les difficultés" auxquelles se confrontent les acteurs du secteur de la construction depuis plusieurs mois.

"La situation ne s'est pas calmée sur le marché de l'immobilier" a-t-il admis en rappelant qu'une grande partie des facteurs qui plombent actuellement la demande sont externes. "La hausse des taux, l'inflation et la guerre en Ukraine n'arrangent rien", a commenté le ministre. Dans ce contexte, il a lancé un appel à la solidarité.

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"On ne peut pas tout résoudre", a lâché Henri Kox avant d'aborder la raison d'être des assises qui se dérouleront tout au long de la journée à la Chambre des Métiers: le logement abordable. S'il a reconnu que le secteur de la construction était en difficulté, il s'est engagé, à demi-mot, à mettre les acteurs du secteur à contribution.

"Nous avons une obligation de résultat", a-t-il lancé à l'adresse d'une salle remplie de promoteurs et bailleurs sociaux ainsi que de représentants communaux et de conseillers gouvernementaux. Le ministre a rappelé qu'une série de lois étaient en préparation afin d'encadrer un marché public de logements abordables qui se veut ambitieux et inclusif.

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"Nous avons déjà accompli de belles choses mais il nous reste du chemin à parcourir", a déclaré Henri Kox. Certaines étapes feront d'ailleurs l'objet d'ateliers ce jeudi à la Chambre des Métiers. La mise en place du Registre National des Logements Abordables (RENLA), la Gestion Locative Sociale et la place du logement abordable dans les PAP's seront au centre des débats.

Plus de détails à venir dans le courant de la journée.

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