Le front syndical, composé de l’OGBL et du LCGB, réclame depuis vendredi un accord tripartite et a décidé de ne plus participer à aucune table ronde sociale, aucun comité permanent du travail et de l’emploi, de ne plus voter lors de conseils économique et social et de ne plus participer aux échanges avec la ministre de la Sécurité sociale.
“Nous ne pensons pas que ce soit la bonne solution. Nous les prions et espérons qu’ils reviendront à la table des négociations et aux sein des comités prévus à cet effet. Et de ne faire appel à la tripartite qu’en cas de crise”, a expliqué ce lundi Marc Wagener, directeur de l’UEL.
Tout est désormais mis dans le même panier, estime-t-il, même si des progrès notables ont été réalisés sur plusieurs dossiers, comme la caisse de maladie. Pour le droit du travail, les choses sont plus compliquées et les discussions sur les retraites ne font que commencer. La tripartite doit rester un instrument de crise, estime Marc Wagener.
“Mais là, une crise a été quasiment provoquée par le refus et le rejet des instances de dialogue social qui sont là pour ça”, estime Marc Wagener.
À ses yeux, il est regrettable de ne pas vouloir discuter dans les enceintes du dialogue social. Et de penser trouver des solutions en faisant un amalgame de tous les sujets qui n’ont en fait rien à voir les uns avec les autres.
