
Sa suspension suite à l’affaire SREL en 2013 (*) a été levée par le ministre des Affaires intérieures, Léon Gloden. André Kemmer lui-même a confirmé l’information à RTL. Il n’effectuera pas d’enquêtes, mais travaillera dans le domaine administratif pour la police.
Par ailleurs, le procès en appel de l’affaire SREL débutera le 4 février 2026, a indiqué le porte-parole de l’administration de la Justice à RTL. André Kemmer est l’un des accusés. Outre lui, l’ancien directeur des services secrets Marco Mille et l’ancien directeur des opérations Frank Schneider sont également inculpés. Selon ses propres déclarations, André Kemmer sera content lorsque l’affaire sera enfin close. En première instance, en 2020, il avait été relaxé.
André Kemmer a également indiqué à RTL qu’il rendra sa carte de parti à l’ADR, principalement en raison des récentes actions du député Tom Weidig.
André Kemmer avait été détaché de la police auprès du SREL jusqu’en 2013. Lui, ainsi que le directeur du SREL, Marco Mille, et l’agent Frank Schneider avaient déclenché l’affaire SREL en enregistrant en secret une conversation avec le Premier ministre de l’époque, Jean-Claude Juncker, à l’aide d’une montre. RTL avait été le premier média à révéler cette information en 2012.
Les enquêtes et les investigations qui ont suivi, avaient révélé de graves dysfonctionnements au sein des services secrets et retenu une responsabilité politique du Premier ministre. Jean-Claude Juncker avait proposé de nouvelles élections en juillet 2013, car il ne bénéficiait plus de la confiance de son partenaire de coalition, le LSAP. Après ces élections anticipées, le DP, le LSAP et les Verts avaient formé un gouvernement sans lui et le CSV.
Le Service de renseignement de l’État luxembourgeois (SREL), les services secrets luxembourgeois, a été entretemps renommé SRE, Service de renseignement de l’Etat.