Immobilier au LuxembourgLa SNHBM a clôturé 2024 avec un bénéfice de 48.000 euros

RTL Infos
La Société nationale des habitations à bon marché (SNHBM), qui est un promoteur public, a clôturé l'année 2024 avec un bénéfice d'environ 48.000 euros.
© RTL (archive)

En 2023, le promoteur public avait enregistré une perte de 5 millions d’euros. Actuellement, les chiffres sont à la hausse à la SNHBM. 300 nouvelles unités résidentielles ont été mises en construction en 2024, soit une augmentation de 30 % par rapport à l’année précédente.

L’an dernier, 250 logements ont été livrés, soit une progression de 56 % par rapport à 2023. À moyen terme, la SNHBM souhaite construire 400 logements neufs par an. Pour cela, elle a un besoin urgent de terrains, comme l’explique son directeur, Guy Entringer:

“Où allons-nous construire dans les années qui viennent? La réserve foncière est actuellement prévue pour 2.796 unités. Avec un objectif à moyen terme de 400 unités par an, nous avons une réserve jusqu’en 2031. C’est demain. C’est pourquoi il est extrêmement important que nous voyons avec l’Etat, où nous construirons ensuite. Car, comme tout le monde le sait, un projet prend plusieurs années à être mis en œuvre. De sorte qu’il y a déjà une certaine urgence à chercher ces terrains à court terme.”

En 2023, même la SNHBM avait des difficultés à vendre ses appartements, malgré des prix abordables et le fait que les plafonds de revenus pour pouvoir acheter à la SNHBM sont relativement élevés. Actuellement, un couple avec deux enfants disposant d’un revenu net supérieur à 11.000 euros par mois et un ménage sans enfant disposant d’un revenu supérieur à 7.000 euros par mois sont éligibles. La tendance est désormais positive, selon Guy Entringer.

Nous avons vendu plus de logements. Et là aussi, il est important de souligner que la tendance reste à la hausse.

L’an dernier, la SNHBM a vendu 60 unités résidentielles. Cette année, elle en avait déjà vendu 68 en mai. “Nous sommes vraiment optimistes sur le fait que nous trouverons des clients pour les logements que nous avons prévus à la vente.

La SNHBM constate également que les clients préfèrent acheter des biens achevés que des biens en VEFA (vente en l’état futur d’achèvement), c’est-à-dire sur plan et qui doivent encore être construits. Selon Guy Entringer, les prêts relais constituent un problème et il cite un exemple de clients.

Ils étaient locataires. Ils payaient 2.500 euros de loyer pour une maison. Dès le moment où ils signaient chez nous, ils devaient déjà payer 2.200 euros d’intérêts à la banque. Ils auraient donc dû payer 4.700 euros pendant quelques mois. Ces gens ont alors dit : il ne nous resterait pratiquement plus rien, c’est-à-dire que nous voulons acheter l’appartement le plus tard possible. Pour passer directement du logement locatif au prêt.

Dans le cas où la SNHBM ne parviendrait pas à vendre des logements qui sont désormais achevés, elle veut se donner un délai de six mois avant de les intégrer au parc locatif. La liste d’attente pour un logement locatif est longue. Fin 2024, plus de 5.000 personnes y étaient inscrites. Le nouveau Registre national du logement abordable doit permettre de mieux préciser le nombre de personnes qui recherchent réellement un logement.

Et là nous avons constaté que nous avons plusieurs milliers de doublons avec le Fonds du Logement. C’est pourquoi il est vraiment utile que ce Registre arrive. Qu’il y ait une statistique sur le nombre de personnes qui figurent sur la liste.

Le parc locatif de la SNHBM croît non seulement grâce aux logements qu’elle construit elle-même, mais aussi du fait qu’elle assurera à l’avenir la gestion des 226 entités achetées par l’Etat via le programme VEFA.

La SNHBM est le deuxième promoteur public du pays, après le Fonds du Logement. Elle prévoit ainsi de construire 400 nouveaux logements par an à moyen terme.

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