10 % des personnes qui ont été infectées par le covid souffrent par après du covid long. Jusqu’à maintenant il n’existe pas de traitement efficace. Le jeûne a un impact positif sur les maladies inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde. C’est pourquoi les chercheurs de l’université de Luxembourg veulent aussi trouver au centre hospitalier neuropsychiatrique si c’est le cas avec covid long.
“Si on jeûne et qu’on réduit les calories, notre corps peut se reposer. L’infection s’affaiblit et c’est pour ça que les symptômes partent”, explique le Dr Raquel Gómez Bravo du CHNP. “On commence avec cette étude pilote, parce qu’on doit d’abord le prouver, avant qu’une grande étude ne soit possible.”
20 personnes sont touchées au moins depuis trois mois, voire un an après l’infection, avec les symptômes suivants : fatigue extrême, douleur ou problèmes cognitifs. Elles participent à l’étude pilote de FastCov-étude. Ils ont une mission : ne prendre que 350 calories sous forme de jus pendant 7 jours et documenter comment ils se sentent. Ce programme de jeûne est celui de la Charité de Berlin.
Au total 4 prélèvements de sang, de selles et d’eau sont faits avant et après pendant un mois. L’objectif est de contrôler si les patients sentent des changements, et si l’analyse le confirme. Jusqu’à maintenant, 12 des 20 patients ont terminé l’étude. Les 8 restants l’ont commencé cette semaine.
Quelques patients ont révélé se sentir moins fatigués après cette période de jeûne, confie le Dr Marta Sanchez Castro du LCSB de l’université du Luxembourg. Mais ces résultats sont à confirmer de manière objective. Les premiers résultats de cette étude devraient être dévoilés à l’automne.
Si la faisabilité de l’étude est prouvée, les chercheurs espèrent un soutien financier pour une étude de plus grande ampleur avec plus de participants qui se déroulerait sur un an.
