
Il s’agit d’armes de poing et de fusils semi-automatiques dépourvus de numéro d’identification, non traçables et donc “particulièrement appréciés des milieux criminels”.
“Des “ghost weapons” (armes fantômes) généralement produites par des mafieux hors d’Europe pour inonder le marché européen”, a précisé à l’AFP Eric Jacobs, directeur de la police judiciaire fédérale de Bruxelles.
Une enquête de plusieurs mois a abouti à une opération de police, associant les unités spéciales, qui a permis d’arrêter le 7 septembre en Belgique six trafiquants présumés qui faisaient office d’intermédiaires entre producteurs et acheteurs.
Une importante quantité de munitions a également été saisie. Les six suspects ont été incarcérés. L’enquête est toujours en cours.
“Des connexions transfrontalières auraient permis de faire transiter des quantités considérables d’armes à feu vers la Belgique”, a souligné la police fédérale.
Depuis quelques années, Bruxelles connaît une hausse des violences avec armes, liée en bonne partie au trafic de drogue. Un phénomène déjà connu à Anvers, port belge devenu la première voie d’accès en Europe pour la cocaïne produite en Amérique du Sud.
“L’augmentation des activités criminelles à Bruxelles cette année a déjà donné lieu à plus de 100 fusillades faisant quelques morts dont des victimes innocentes”, a fait valoir Eric Jacobs.