Il hurle de douleurUn ado se fait injecter par erreur un antiseptique aux urgences de Forbach

RTL Infos
Un adolescent a mal vécu son passage aux urgences de Forbach ce dimanche, et pour cause: le médecin lui a injecté dans l'orteil un antiseptique au lieu d'un anesthésiant ! Sa mère s'est battu pour faire reconnaitre l'incident.
© AFP

Dimanche, un adolescent s’est présenté avec sa mère aux urgences de l’hôpital Marie-Madeleine de Forbach pour soigner un panaris à l’orteil. Le médecin propose de pratiquer une incision afin d’évacuer le pus de l’infection, avec une anesthésie locale pour limiter la douleur, rapporte le Républicain Lorrain.

Sauf que l’adolescent va au contraire rapidement se tordre de douleur, car il s’est vu injecter de l’antiseptique en sous-cutané au lieu de l’anesthésiant. Voyant son fils hurler, la mère remarque vite que le médecin a pris la mauvaise solution. Un second médecin est appelé, qui constate l’erreur en assurant que l’enfant n’aura pas de séquelles. Le premier médecin reconnaît son erreur, mais la mère doit insister pour que l’incident soit inscrit dans le compte rendu de passage aux urgences. Puis elle avertit son médecin traitant, avant d’aller dans un hôpital de Strasbourg pour s’assurer que son fils n’aura pas de complications.

Si l’adolescent va mieux depuis, sa mère a décidé de donner une suite à cet incident : “Je vais envoyer une lettre à l’Agence régionale de santé car, en me documentant, j’ai constaté que cette erreur entre les deux produits, qui sont souvent côte à côte à l’examen, n’était pas rare en milieu hospitalier. La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié un protocole pour éviter les confusions”, indique-t-elle au Républicain Lorrain.

Effectivement, la HAS a déjà constaté ce problème : “Les deux produits incolores sont d’aspect identique. Ils sont versés dans des cupules stériles similaires sur la zone de travail. La proximité de deux produits d’aspect identique crée un risque élevé de confusion lors de leur utilisation et de conséquences qui peuvent être graves”, note l’HAS.

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