
La présence de punaises de lit a été signalée ces dernières semaines dans des cinémas, TGV, dans le métro parisien ou dans la zone d’attente de l’aéroport de Roissy. Mais tous ces cas ne sont pas avérés.
Jeudi, la mairie de Paris a réclamé au gouvernement “un plan d’action” contre les punaises de lit, en s’alarmant d’une “recrudescence importante” de cette espèce parasite.
“Il faut que l’Etat réunisse urgemment l’ensemble des acteurs concernés afin de déployer un plan d’action à la hauteur de ce fléau alors que la France entière s’apprête à accueillir les Jeux olympiques”, avait alerté Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la ville.
Il n’y a toutefois “pas de menace pour les JO (...) Les punaises de lit, ça existait avant”, a-t-il précisé vendredi sur la chaîne BFMTV. Mais, estime-t-il, “les JO sont une opportunité” pour “entrer dans une logique de santé publique”.
Ainsi celui d’un train de la ligne 8 du métro parisien où a été signalée mercredi “une suspicion de présence de punaises de lit en cabine” de conduite, selon la régie des transports parisiens (RATP). Or toute la rame a été expertisée et les résultats “sont négatifs”, a annoncé l’entreprise vendredi à l’AFP.
“Tous nos matériels bénéficient d’un nettoyage approfondi régulier (...) Ces derniers jours, aucun cas avéré de punaise de lit n’a été constaté dans nos matériels”, qu’il s’agisse de métro, RER, tramway ou bus, a-t-elle précisé.
Le groupe ferroviaire SNCF a lui indiqué vendredi à l’AFP qu’”aucun cas avéré de punaises de lit n’a été confirmé ces derniers jours à bord de TGV”.
Disparus de la vie quotidienne dans les années 1950, ces insectes ont fait leur grand retour depuis une trentaine d’années dans de nombreux pays développés à la faveur de modes de vie de plus en plus nomades, de consommations favorisant l’achat de seconde main et d’une résistance croissante aux insecticides.
De la taille d’un pépin de pomme, elles se nourrissent la nuit, principalement de sang humain, se cachent le plus souvent dans les matelas ou sommiers, et sont transportées dans les vêtements et bagages.
Pour les éliminer, un nettoyage minutieux du lieu infesté est indispensable et le recours à un service antiparasitaire spécialisé souvent nécessaire.