
L’évolution sur un an est liée à une baisse des prix de l’énergie (-7,9% après déjà -6,6% en mars), en partie compensée par la remontée des prix de l’alimentation (+1,2% après +0,6% en mars).
Les prix des produits frais ont augmenté de 4% sur douze mois, celui des autres produits alimentaires de 0,9%.
Les prix des services et des produits manufacturés évoluent au même rythme qu’en mars, respectivement +2,3% et -0,2%, tandis que le prix du tabac augmente de 4,1% comme en mars.
L’Insee ne donne pas les détails des évolutions sur un mois mais indique que la hausse de 0,5% “s’expliquerait par l’augmentation des prix des services, notamment ceux des transports, et de l’alimentation”, et qu’à l’inverse, “les prix de l’énergie baisseraient de nouveau tandis que ceux des produits manufacturés et du tabac seraient quasi-stables”.
L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) qui permet les comparaisons entre pays de la zone euro, augmenterait de 0,8% en avril, selon l’Institut national de la Statistique, après +0,9% en mars. Il augmenterait de 0,6% sur le mois après +0,2% en mars.
Après avoir atteint un pic à +6,3% sur un an en février 2023 du fait notamment des conséquences de la guerre en Ukraine, l’indice des prix à la consommation évolue en dessous de 2% depuis août dernier. C’est la troisième fois consécutive qu’il évolue au rythme annuel de 0,8%.
Le ralentissement très net des prix, en France et dans l’ensemble de la zone euro, a permis à la Banque centrale européenne de baisser ses taux pour la sixième fois d’affilée ce mois-ci.