
C’est déjà le cas depuis quelques jours à la frontière entre le Luxembourg et l’Allemagne sur l’A64 où des agents de la police fédérale allemande contrôlent les véhicules.
La police fédérale effectue également des contrôles aux frontières dans la région de Trèves avant le début du championnat d’Europe de football. L’objectif des contrôles ordonnés par le ministère fédéral de l’Intérieur est d’empêcher l’entrée dans le pays de supporters de football potentiellement violents et d’extrémistes ayant des motivations politiques.
“C’est nécessaire pour protéger le mieux possible ce grand événement international”, a expliqué la ministre fédérale de l’Intérieur allemande Nancy Faeser dans un entretien accordé au quotidien Rheinische Post, au mois de mars dernier.
Particulièrement dans le viseur des autorités allemandes, selon Mme Faeser: la protection contre les islamistes et toute sorte d’extrémistes, les hooligans et autres criminels violents, ainsi que la sécurité des réseaux qui pourraient être victimes de cyberattaques.
“Nous faisons particulièrement attention à ces menaces actuelles”, a souligné la ministre de l’Intérieur.
Pour freiner l’immigration, l’Allemagne menait déjà des contrôles renforcés à sa frontière avec la Pologne, la République tchèque et la Suisse, après avoir instauré des contrôles fixes à sa frontière avec l’Autriche.
Avec l’Euro-2024, dont le match d’ouverture est prévu le 14 juin à Munich et la finale le 14 juillet à Berlin, il s’agit donc en plus de mener des contrôles aux frontières avec la France, le Luxembourg, la Belgique, les Pays-Bas et le Danemark.