
La situation des nappes phréatiques françaises s’est améliorée en mars, grâce notamment aux pluies importantes. Plus de la moitié d’entre elles se trouvant désormais au-dessus des normales, avec toujours un point noir en Languedoc-Roussillon, selon le dernier bulletin du BRGM publié mardi.
“En mars, la situation s’améliore de nouveau par rapport au mois précédent. L’état des nappes est généralement satisfaisant: 27% des points d’observation sont sous les normales mensuelles, 15% sont comparables et 58% sont au-dessus (respectivement 36%, 18% et 46% en février)”, résume le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) dans son bulletin mensuel.
Le mois passé a, en effet, été marqué par des pluies abondantes avec, selon Météo-France, un excédent pluviométrique d’environ 85% par rapport à la période de référence 1991-2020.
Dans le Grand Est, la situation est stable et au-dessus de la moyenne selon les relevés du 1er avril. Bien que le BRGM qualifie les secteurs de “moins arrosés”. Ainsi, la Lorraine a des nappes phréatiques à un niveau “modérément haut”. Seul point noir à ce stade, la zone du Sundgau, au sud de l’Alsace, où la situation est “défavorable” du fait d’un phénomène d’inertie de la nappe, plus lente à se remplir.
La période de recharge devrait se terminer en avril ou mai, selon les cumuls de pluie et la réactivité de la nappe. Les épisodes de recharge devraient ensuite rester ponctuels et peu intenses, sauf événements pluviométriques importants.
