Conduire une voiture devient de plus en plus un luxe, non seulement avec l’envolée des coûts d’achat et de réparation des véhicules, mais aussi tout simplement avec celle du prix des carburants.
Comme le rappelle l’association française 40 millions d’automobilistes, “les prix affichés en station-service dernièrement sont sans précédent et flirtent allègrement avec les 2€/L. En 1 an, le litre de SP95 a ainsi gagné 32 cts€ et celui du gazole a augmenté de 21 cts€. Cela correspond à surcoût moyen d’un peu plus de 200 € par an (+13,3%) pour chaque automobiliste.”
A tel point que d’après l’INSEE, les transports sont le premier poste de dépense des ménages français (16,4 %), devant le logement (16,3 %) et l’alimentation (16,1 %). Bref, c’est l’accès à la mobilité des citoyens qui est menacée, surtout pour celles et ceux pour qui “la voiture individuelle reste le seul moyen de transport pertinent pour effectuer la plupart des déplacements du quotidien : aller travailler, emmener les enfants à l’école, se soigner, faire ses courses…"
40 millions d’automobilistes estime donc que cette situation n’est plus tenable et que “l’Etat doit agir de toute urgence pour réformer la fiscalité sur les carburants”. Dans une pétition, l’association demande à ce que “les prix affichés à la pompe soient toujours inférieurs à 1,50€, seul tarif limite acceptable.”
Un objectif très ambitieux pour l’organisation, bien que ce tarif était encore en vigueur il y a quelques années, notamment avant la crise sanitaire. Chaque année, l’Etat engrange environ 40 milliards d’euros grâce aux Français qui font le plein, les taxes représentent près de 60% du prix des carburants.
