
Les radars sont de plus en plus nombreux en France, même si leur expansion s’est “calmée” l’an passée, avec “seulement 200 à avoir été installés sur les routes” rapporte Auto Plus.
Mais parmi eux, des radars d’un nouveau genre font leur apparition, discrètement. Ces nouveaux radars ont été testés à Paris, Nice, Toulouse, Bron, Saint-Lambert, Rueil-Malmaison ou encore Villeneuve-le-Roi.

Leur originalité saute déjà aux yeux : ils arborent une forme peu commune, avec de grandes antennes. Car il ne s’agit pas de radars de vitesse... mais de bruit ! “Leur dispositif acoustique détecte les décibels émis par chaque moteur. En France, les véhicules homologués ne dépassent généralement pas les 80 décibels. L’objectif est clair : fixer une limite à ne pas dépasser pour préserver la tranquillité des citoyens.”
Les résultats des expérimentations ont été concluants, et l’État a décidé de fixer la limite à 85 décibels. “La deuxième phase, avec verbalisations à la clé, était initialement prévue fin 2022, mais l’homologation des radars a pris du retard. Désormais homologués, les boîtiers vont être réinstallés au-dessus des routes dans les prochains mois”.
À Bron, ville de la banlieue lyonnaise par exemple, le radar sonore sera opérationnel dès septembre prochain, annonce Actu Lyon. Les premiers PV pourront donc tomber à partir de cette date. En cas de non-respect de la réglementation, vous risquez de recevoir une amende de 135 euros, qui peut cependant être minorée à 90 euros.
“On ne vise pas monsieur Tout-le-monde”, rassurait la directrice de MicrodB, la société qui a développé cette innovation. “On vise particulièrement les amateurs de deux roues qui trafiquent leurs pots d’échappement. On s’adresse aux véhicules hyper-bruyants ou aux grosses accélérations. Ce sont eux qui dérangent les riverains.”