La dernière étude publiée par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) révèle que le Luxembourg affiche des résultats supérieurs à la moyenne dans la plupart des domaines liés à la santé, à l'exception notable de la consommation de boissons sucrées et d’alcool.

Selon le rapport comparatif, le Luxembourg obtient des résultats supérieurs à la moyenne de l'OCDE pour 8 des 10 indicateurs clés en matière de santé. Les dépenses de santé par habitant dans le Grand-Duché atteignent l'équivalent de 8.200 dollars par an, contre une moyenne de 6.000 dollars dans l'OCDE.

Environ 80% de ces dépenses sont prises en charge par la Caisse nationale de santé (CNS).

L'espérance de vie au Luxembourg est en hausse, atteignant 83,4 ans en 2023, ce qui place le pays à la 7e place ex æquo avec la Suède. Le taux de mortalité est de 652 décès pour 100.000 habitants, bien en dessous de la moyenne de l'OCDE (861 décès).

Certains comportements à risque viennent ternir ce tableau. 

La consommation quotidienne de boissons sucrées est particulièrement élevée chez les jeunes, avec un taux de 24%. Le ministère de la Santé estime que des mesures préventives supplémentaires devraient être prises pour sensibiliser cette tranche d’âge.

Autre indicateur préoccupant: la consommation d’alcool, qui atteint 10,7 litres par habitant au Luxembourg, contre 8,5 litres en moyenne dans l’OCDE. Ce niveau élevé constitue un facteur de risque majeur pour la santé publique, et les autorités envisagent de renforcer leur plan d’action contre le mésusage d’alcool.

En ce qui concerne les infrastructures, le pays compte quatre lits d'hôpital pour 1.000 habitants, et la durée moyenne d'hospitalisation est de sept jours. Il y a également quatre médecins pour 1.000 habitants, ce qui correspond à la moyenne de l'OCDE.