
Le nombre de jours avec de fortes chaleurs par an augmente. C’est dans ces situations que l’on remarque l’importance des espaces verts dans les villes.
42 degrés, c’est la température affichée par le thermomètre du Knuedler en plein soleil. Une rue à côté, place d’Armes, une caméra thermique affiche 50°C au sol et 30°C sous l’ombre des arbres. Tout le monde est assis d’un seul côté de la place sous les arbres.

“Avec l’aide d’une start-up, on a fait une analyse satellite de la ville pour voir où se trouvent les îlots de chaleur. Si on les identifie, ça nous aide pour notre projet de végétalisation. On peut réagir et apporter plus de verdures. D’un côté pour rendre l’image de la ville plus verte mais aussi pour faire baisser les températures à ces endroits”, explique Maurice Bauer (CSV), le chef de l’environnement de la ville. Malgré le fait que Luxembourg se classe à la 8ᵉ place des villes les plus vertes, à certains endroits la chaleur peut rapidement grimper pendant l’été.
La ville s’est fixé comme objectif pour 2030 de planter 30.000 arbres de plus au 25.000 déjà existants dans les espaces publics. Une autre solution d’urgence est celle des arbres en bacs. Celle-ci, déjà bien utilisée aux Pays-Bas, commence à arriver petit à petit au Luxembourg. En parallèle, la ville essaye d’installer des bancs entourés de verdure. “On veut une ville durable qui réagit à la chaleur comme pour des journées comme celle-ci.”

“Il faut végétaliser les rues où les gens se déplacent pour qu’il y ait de l’ombre et qu’il y fasse plus frais”, témoigne Claire Wolff, membre du mouvement écologique. La solution serait de faire des recherches pendant ces jours de canicule autour des îlots de chaleur. Puis dans un second temps y apporter de la verdure. La place de Paris est par exemple un des endroits où le plus de travaux sont à effectuer selon Mme Wolff.