RTL avait révélé la semaine dernière qu’un membre du personnel du CHEM avait été suspendu, selon nos informations il s’agissait d’une médecin affectée aux soins palliatifs.
Les responsables du CHEM avaient alors confirmé la suspension d’un membre du personnel médical, sans fournir plus de détails.
Dans un courrier, le service de presse du CHEM avait indiqué que l’hôpital avait été informé en interne d’une prise en charge médicale, qui a pu porter préjudice à la sécurité et au bien être d’un patient.
“En conséquence, et dans un souci de sécurité des patients, la direction a pris la décision de suspendre la personne à titre préventif jusqu’à nouvel ordre et d’engager une procédure disciplinaire interne. La direction du CHEM ne souhaite pas s’exprimer sur des accusations, d’une part parce qu’une enquête est en cours, d’autre part pour respecter la présomption d’innocence”, selon les explications officielles de l’hôpital.
Ce lundi, le Parquet luxembourgeois a finalement confirmé qu’une dénonciation avait été réceptionnée en décembre 2024 de la part du Centre Hospitalier Emile Mayrisch du chef de faits susceptibles d’être qualifiés d’homicide involontaire voire même d’homicide volontaire.
Le Parquet tient à préciser qu’il est à ce stade de la procédure prématuré d’exclure des hypothèses.
Afin de faire la lumière sur les faits dénoncés, le parquet a décidé, en décembre 2024, de charger le juge d’instruction d’une information judiciaire et a sollicité une série de devoirs d’enquête à exécuter.
Le parquet entend rappeler le principe de la présomption d’innocence.
