© René Pfeiffer
Il y a déjà trois ans que les travaux d'agrandissement de l'A3 ont débuté au sud de la capitale vers la France.
De 2x2 bandes de circulation, l'autoroute doit passer à trois bandes dans chaque sens de circulation. Fin 2024, ce chantier devait être partiellement terminé au moins entre la croix de Gasperich et l'aire de Berchem, mais les travaux ont pris du retard.
La signalisation et le marquage ne sont pas encore tout à fait terminés, comme l'explique Roland Fox, directeur des Ponts et Chaussées: "un appel d'offres a été lancé afin de trouver un fournisseur pour les portiques de signalisation, mais celui-ci a été annulé, ce qui a provoqué des retards. La question s'est posée d'ouvrir de manière progressive et provisoire avant de refermer partiellement pour travailler en plein trafic ou bien de maintenir la situation dans son état et de retarder l'ouverture jusqu'en mars en attendant l'arrivée des portiques".
La passerelle à gibier à la frontière entre le Luxembourg et la France est pratiquement terminée alors que d'autres ponts sont dans les tuyaux des autorités. L'agrandissement total de cette autoroute de 11,5 kilomètres devrait être achevé en 2030: "c'est le planning normal qui a été retenu, comme nous le faisons pour chaque projet, avec une petite réserve, sans pour autant prévoir une grosse panne", relate Roland Fox.
Pas moins de 90.000 automobilistes empruntent l'A3 chaque jour, ce qui avait motivé les autorités à agrandir l'autoroute, "un chantier plus que nécessaire", avaient alors martelé les responsables politiques. Mais cette troisième bande de circulation sera-t-elle vraiment réservée aux bus et au covoiturage, comme cela était prévu initialement ? Rien n'est moins sûr.
Les autorités se réservent encore le droit de réponse quant à l'utilisation de ces nouvelles bandes, mais attendons d'abord qu'elles soient réellement ouvertes au trafic.









