Ce lundi matin, le parti Fokus souhaitait divulguer de nouvelles informations sur les reproches à l'encontre de sa nouvelle candidate mais le Parlement européen a insisté sur la confidentialité de la procédure.

La députée européenne Monica Semedo se présente aux élections européennes le 9 juin prochain. Le parti auquel elle a récemment adhéré avait alors annoncé vouloir tout miser sur la transparence, autant que possible. Mais lors du point presse de ce lundi 11 mars, les responsables locaux ont précisé que les instances européennes ne facilitaient pas ces démarches. D'autres sanctions pourraient d'ailleurs même être prononcées contre la principale intéressée si elle devait prendre la parole dans ce dossier.

L'eurodéputée a seulement précisé qu'elle réfutait les reproches formulés à son encontre. À son arrivée au Parlement européen en 2019, elle a avoué avoir quelques difficultés à s'habituer à son nouvel environnement de travail. Fin 2019, voire début 2020, les responsables du DP, son ancien parti, ainsi que Xavier Bettel, Premier ministre à l'époque, étaient au courant des problèmes survenus avec ses collaborateurs.

La première sanction imposée par le Parlement européen en 2021 n'était donc pas réellement une surprise, et même si l'eurodéputée n'était pas tout à fait d'accord avec cette sanction, ses excuses étaient alors sincères. Elle indique ne pas avoir introduit de recours afin de rapidement passer à autre chose et de se concentrer sur l'avenir.

Monica Semedo n'a cependant pas accepté la deuxième sanction, car la procédure n'a pas été correctement appliquée, selon elle. Une plainte a d'ailleurs été déposée par la principale intéressée à la Cour de justice européenne. Une plaidoirie publique devrait avoir lieu fin avril, début mai.