Le concept du futur grand quartier d'habitations "Kuebebierg" se dévoile. Découvrez à quoi va ressembler ce nouveau coin de ville et de nature au Kirchberg.

L’architecte-urbaniste Mathis Güller et son équipe ont du pain sur la planche. Ce mercredi 2 mars, leur projet "Si ville, si nature" a été sélectionné pour devenir le quartier Kuebebierg. Il sera habité d'ici 15 ans.

Sur la partie nord du plateau, au-delà du parking Adenauer, les champs seront remplacés par la ville. Mais pas question d'en bétonner chaque mètre carré. Le projet proposé aux architectes par le Fonds Kirchberg était de créer "un quartier qui est en même temps ville et nature" pour que "chaque logement du futur quartier Kuebebierg sera en contact direct avec la nature". Avec la promesse d'offrir des logements "de qualité" et une vue sur des arbres à chaque habitant. Certains vivront à hauteur du feuillage tandis que d'autres surplomberont la "canopée" urbaine promise.

Ceinturé au nord par une forêt qui plonge vers la route d'Echternach, le Kuebebierg va être modelé en lieu de vie. Il sera traversé par une nouvelle ligne de tram et un long parc arboré.

Pour autant, le quartier se veut aussi vert et agréable à vivre que dynamique. Pour cela, le ministère des Travaux publics et le Fonds Kirchberg promettent la création de deux grandes places: la "porte Frieden" et la "place du Kuebebierg".

La première sera la "plaque tournante" des lieux avec les quartiers voisins. Commerces, restaurants et services seront organisés "autour de l'arrêt du tram", qui verra défiler les élèves du nouveau Lycée Michel Lucius.

La "place du Kuebebierg" est elle pensée comme le "coeur battant du futur quartier". Aussi grande que la place Guillaume II, elle sera le lieu de vie économique et de loisirs de cette partie de la capitale.

À l'extrémité sud-ouest du plateau, la ville s'effacera au profit d'une plaine, de vergers, d'une ferme urbaine et d'une étonnante piscine naturelle.

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© Impression écran Fonds Kirchberg

AU REVOIR LA VOITURE

Ambitieux, le projet l'est. Au point que la voiture y perdra son rôle prépondérant, qui définit habituellement la mobilité d'une ville. "La voiture ne dessine plus la ville" confirme Mathis Güller.

Le Fonds Kirchberg a demandé de réduire la présence de stationnements en voirie (avec 0,5 emplacement par logement). En compensation, des "parkings mutualisés" et écartés des logements seront créés, laissant l'espace public à la mobilité douce. Un moyen de rendre le tram, la marche et le vélo incontournables.

Un nouveau mode de vie attrayant pour les résidents de la capitale? Le projet espère attirer plus de 7.000 habitants.

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