
Ce lundi, le ministre de l’Environnement Serge Wilmes avait présenté le bonus climat “Mouer a Wiss”, qui permet de subventionner les ingrédients de soupes, et ce vendredi, place à la présentation des mesures concrètes issues de la consultation nationale sur l’énergie renouvelable.
Une conférence de presse placée sous le signe “simple, rapide, renouvelable”, mais l’un des programmes du bonus climat ne se passe tout à fait dans ces conditions.
Le subside “mobilité”, qui prévoit une aide financière dans le cadre de l’achat d’un vélo ou d’une voiture électrique, entre autres, a été prolongé en avril et en juin 2024. Lors de la première prolongation, les mois avril, mai et juin étaient couverts, lors de la deuxième phase, les mois de juillet, août et septembre étaient visés.
Le bonus climat “mobilité” a donc fonctionné avec les anciennes primes et conditions jusqu’au 30 septembre 2024, de nouveaux montants réduits et des règles adaptées sont en vigueur depuis le 1er octobre 2024.
Le paiement des primes de la deuxième prolongation sont désormais suspendus, tout comme celles du nouveau régime, car le cadre légal n’a pas encore été adapté en conséquence. De nombreux résidents sont en attente de leur argent, qu’ils ont dû débourser il y a déjà plusieurs mois.
Pratiquement toutes les demandes envoyées à partir du mois de juin sont concernées. Les paiements des dossiers envoyés après le 30 juin sont donc en suspens en ce qui concerne les vélos, vélos électriques, voitures électriques, camionnettes électriques et voitures à hydrogène.
Il faudra donc faire preuve d’un peu de patience avant que le règlement grand-ducal ne soit mis à jour dans ce contexte. Chaque dossier envoyé à l’Administration de l’Environnement sera toutefois traité et préparé afin que l’argent prévu puisse être remboursé le plus rapidement possible.
Cet arrêt temporaire des remboursements ne concerne cependant pas le bonus climat “habitation”, en revanche le temps d’attente pour le paiement des primes d’une installation photovoltaïque est d’environ 14 mois, selon des informations obtenues par RTL. Une future loi de préfinancement prévoit que l’acquéreur ne devra plus avancer la totalité du montant, mais cette législation est également en attente d’une validation de la part des autorités.