
Le député a tout d’abord tenu à présenter plusieurs chiffres qui démontrent à quel point le bien-être du pays et de ses résidents dépend de la place financière luxembourgeoise. Elle représente à elle seul environ 25% du PIB, et le secteur financier fournit à peu près 65.000 emplois, sans compter les personnes impliquées indirectement.
Le Grand-Duché doit tout faire pour défendre sa position de leader pas seulement en Europe mais également dans le monde tout en renforçant son attractivité et en poussant les innovations.
“Il ne s’agit pas seulement de se spécialiser dans les activités de back-office mais plutôt de trouver des niches, des activités qui créent une importante plus-value”, indique le ministre des Finances qui continue “cela pourrait être sous forme, notamment, de ‘néobanques’, des banques qui proposent leurs services intégralement en ligne, mais cela est évidemment lié à un risque avec une garantie de dépôts”.
Gilles Roth souligne que le ministère des Finances est en plein travail afin de faire évoluer la place financière, mais “ces solutions ne tombent pas du ciel”. Selon le ministre, “en tant qu’acteur leader dans le monde, nous ne pouvons pas ignorer le phénomène de la digitalisation, sinon nous risquons de rater certaines opportunités”.
Le ministre des Finances a également souligné l’importance du renforcement de la cybersécurité au Luxembourg avec une augmentation de 76% des attaques au premier trimestre 2025. En moyenne, le Grand-Duché en compte 914 par semaine.
Il conclut enfin que 19 sociétés d’assurance luxembourgeoises ont désormais l’agrément pour couvrir le risque de cyberattaque.