
Selon le général, cet événement permet au grand public de découvrir l’évolution de l’armée au Luxembourg qui est en pleine restructuration.
En parallèle, Steve Thull explique comprendre les nombreuses interrogations des citoyens quant à l’origine de l’argent pour atteindre les nouveaux objectifs fixés par l’Otan, une occasion d’en parler justement ce dimanche à la Caserne Grand-Duc Jean.
Mais l’invité de RTL souligne dans ce contexte que tout ce qui est entrepris et investi au sein de l’armée doit avoir un sens et une logique. L’Europe a besoin d’une vision commune du développement de la défense à l’avenir. “C’est un défi immense, mais nous devons, en tant qu’Européens, mettre toutes nos machines en marche afin de booster notre indépendance et de ne plus dépendre autant, entre autres, des États-Unis”, explique le général.

En ce qui concerne le bataillon belgo-luxembourgeois, Steve Thull a indiqué que les équipes étaient “on track”, c’est à dire sur le bon chemin. 300 soldats sont nécessaires pour ce regroupement, mais comme de nombreux postes doivent encore être pourvus au sein de l’armée, le besoin réel en effectif humain serait plutôt de 600 personnes.
Le chef d’état major a d’ailleurs rappelé aux autorités que les salaires de l’armée devaient encore être revus à la hausse. Un soldat ne reçoit que 2.200 euros alors que le salaire minimum non-qualifié est de 2.700 euros, “il faudra donc rajouter un petit morceau”, conclut le général.