
Bien que le nombre d’emplois concernés ait pu être réduit de 470 à 370 grâce à des négociations entre la direction et la délégation du personnel, les deux syndicats ont qualifié cette mesure de réduction massive des effectifs.
De plus, de nombreuses incertitudes subsisteraient, notamment quant à la manière de trouver un nouvel emploi pour 370 personnes qui ont travaillé dans un domaine spécifique.
En outre, la question se pose également de savoir si les personnes venues d’Inde ou du Pakistan au Luxembourg pour travailler chez Amazon devront désormais retourner dans leur pays d’origine, a souligné Maria-Helena Macedo du LCGB. Ces personnes sont venues au Grand-Duché dans une perspective d’avenir et sont maintenant remerciées d’une manière inédite en étant envoyées au chômage.
L’accent est désormais mis sur l’obtention des profils de ces personnes afin qu’ils puissent être correctement analysés par la Commission de la conjoncture et voir s’ils peuvent être réaffectés ailleurs.
Par ailleurs, Isabel Scott, de l’OGBL, a précisé qu’Amazon est désormais en tête en termes de suppressions d’emplois avec ce plan social. Elle est suivie par la société TDK, qui avait mis en place un plan social pour 342 emplois en 2006.
Les syndicats déplorent qu’il s’agit d’un événement énorme et extrêmement regrettable pour le Luxembourg.
Amazon a annoncé hier dans une lettre adressée au personnel et à la presse qu’un plan de licenciement de 370 personnes serait mis en œuvre et que les discussions avec les employés commenceraient en février, après deux semaines de discussions constructives entre la direction et les délégations du personnel, un accord sur un plan de licenciement a été conclu.
Un plan social que l’ancien ministre CSV du Travail Georges Mischo et le Premier ministre Luc Frieden avaient en réalité voulu empêcher.
Le géant américain a également précisé qu’il ne souhaitait pas communiquer davantage à ce stade.