Scié à la baseUn radar termine dans le jardin d'un particulier

Christophe Wantz
En Meurthe et Moselle, un radar tourelle a été victime de sabotage dans la nuit de jeudi à vendredi et a terminé dans le jardin d'un habitant de Norroy-lès-Pont-à-Mousson.
© RTL

Ce n’est pas la tempête Kirk qui a fait tomber ce radar sur la RD952 entre Pont-à-Mousson et Norroy. Il s’agit bien d’un acte de sabotage qui a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi dernier. Le radar tourelle situé sur une portion limitée à 70 km/h, dans la commune de Norroy-lès-Pont-à-Mousson a été tronçonné à la base, sans doute à l’aide d’une disqueuse.

Il a terminé sa chute dans le jardin d’André, un particulier qui a été réveillé par les gendarmes vendredi matin. “Ils ont fait leur enquête, avec relevé d’empreintes et tout, mais maintenant j’ai ce truc toujours branché dans mon jardin.

Le mat du radar a en effet été scié, mais le câble électrique est resté intact. On entend d’ailleurs toujours un bruit sourd qui vient de l’appareil.

Incendiés, tagués, bâchés ... les radars automatiques, postés depuis maintenant plus de vingt ans aux bords des routes françaises, se sont mués en cible privilégiée des protestations.

Petit rappel, la destruction d’un radar, dont le coût se situe autour de 50.000 euros, est sévèrement punie. Ses auteurs encourent des condamnations qui peuvent aller jusqu’à trois ans de prison.

En 2023, le parc de radars est d’environ 4.600 appareils, indique la Sécurité routière. Le taux de disponibilité annuel moyen des radars était en 2022 à 87,27%, pour des recettes s’élevant à 928 millions d’euros, dont 725 millions d’euros (78%) consacrés à la lutte contre l’insécurité routière et ses conséquences.

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