
Pas de dommage, mais une détection “tardive” d’un dysfonctionnement sur un des générateurs de secours. C’est ce qu’a déclaré Cattenom ce vendredi après la remise en route du réacteur n°1.
Lors de sa remise en route après une maintenance, l’unité a subi plusieurs tests. Le 17 août, un essai réalisé sur l’un des deux diesels de secours s’est “n’a pas été concluant”: un des disjoncteurs n’a pas fonctionné. Un resserrage de prise a d’abord été réalisé puis le nouveau test effectué a cette fois été validé.
Trois jours plus tard, le 20 août, un nouvel essai est mené et a permis de retrouver le même défaut, “ayant pour conséquence le dysfonctionnement d’un tableau électrique”.
“Les investigations sont alors approfondies permettant de conclure que le défaut provenait d’une carte électronique, défaut qui n’apparaissait pas de manière systématique lors des premiers essais” explique la direction de la centrale. La pièce en question a finalement été réparée et tous les tests sont désormais au vert.
Toutefois,“l’indisponibilité du tableau électrique a diminué la fiabilité d’une des deux voies de secours”écrit la centrale de Cattenom. Tout en précisant que d’autres sources d’alimentation étaient disponibles. “Cependant, durant la période entre les deux dysfonctionnements, deux autres indisponibilités de matériels étaient en cours d’instruction par les équipes et lors d’un cumul de trois évènements, nos règles d’exploitation imposent une remise en conformité d’un premier matériel sous une heure.”
Puisque le dysfonctionnement évoqué n’a finalement été corrigé qu’après trois jours, lors des tests supplémentaires, la centrale a dû déclarer un évènement significatif sûreté de niveau 1 sur l’échelle INES (qui compte 7 échelons).