
Un adolescent de 15 ans est décédé dans la nuit du Nouvel An à Strasbourg après avoir été renversé par une voiture qui a pris la fuite, a-t-on appris mercredi de sources policières.
Les faits se sont produits vers 1H00 dans la nuit, a indiqué à l’AFP une source policière. La victime a dans un premier temps été transportée à l’hôpital avec un pronostic vital engagé, puis elle est décédée plus tard, a ajouté cette source.
L’accident s’est déroulé dans le quartier de la Cité de l’Ill, a précisé à l’AFP la préfecture. Il s’agit d’un quartier sensible du nord de Strasbourg. Le conducteur du véhicule a pris la fuite, a rapporté une autre source policière.
“Nous n’avons pas le droit de nous résoudre à ce décompte annuel, toujours trop lourd”, écrit le ministre dans un communiqué.
“Ces violences sont le produit d’un ensauvagement”, ajoute-t-il, dénonçant “des lâches, des voyous qui s’en prennent aux biens des Français souvent modestes, qui n’ont pas les moyens de protéger leur véhicule dans des parkings privés”.
Il y a eu au total “984 véhicules incendiés”, “420 interpellations” et “310 gardes à vue”, notamment après des tirs de mortiers d’artifice visant les forces de l’ordre, détaille le ministre.
“Plus de 90.000 policiers et gendarmes” étaient mobilisés pour cette nuit de la Saint-Sylvestre où de “nombreux usages de mortiers ont été relevés”, déplore le ministre, citant notamment le cas d’un enfant de deux ans blessé au visage par un tir de mortier à Lyon.
Face à cette “violence gratuite et endémique”, “la réponse sécuritaire est essentielle” mais “ne saurait être suffisante”, poursuit-il, en appelant à une “réponse judiciaire” “à la hauteur”.
“Sur ce point, je me félicite des premières déclarations du garde des Sceaux” et ex-ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, écrit M. Retailleau.
“Avec Gérald Darmanin, nous avons aujourd’hui l’opportunité, et la responsabilité, d’engager enfin, ensemble, la bataille contre l’impunité”, dit-il encore.
L’année dernière, 380 interpellations et 745 véhicules brûlés avaient été décomptés lors de la nuit du 31 décembre au 1er janvier.