Au septième jour d'audience du procès Bommeleeër bis, le parquet a prononcé son réquisitoire.

Trois ans de prison ont été requis à l'encontre d'Armand Schockweiler et deux à l'encontre d'Aloyse Harpes pour faux témoignages lors du premier procès Bommeleeër en 2013/14. Armand Schockweiler et Aloyse Harpes sont tous deux d'anciens dirigeants de la gendarmerie.

Le parquet a requis 18 mois de prison à l'encontre de Guy Stebens, également ancien dirigeant de la gendarmerie, et de Guillaume Büchler, ancien collaborateur de la Sûreté. Pour Marcel Weydert, ancien membre de la brigade mobile, le parquet a requis l'acquittement.

La peine la plus lourde, cinq ans d'emprisonnement, a été requise contre l'ancien directeur général de la police. Selon le parquet, Pierre Reuland se serait ouvertement moqué des institutions et aurait entravé les enquêteurs dans l’affaire Bommeleeër autant qu’il le pouvait.

Aucun des accusés n’ayant exprimé de regrets, selon le procureur, le parquet n’est pas favorable à ce que les prévenus bénéficient d’un sursis sur l’intégralité de leur peine de prison.

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