L'ex-ministre de la Défense et l'ancien chef d'Etat major de l'armée luxembourgeoise avaient été renvoyés devant une chambre correctionnelle après l'explosion d'un obus à Waldhof en 2019.

Il n'y aura pas de suites pénales pour François Bausch, ex-ministre de la Défense, et Alain Duschène, ancien chef d'Etat major de l'armée luxembourgeoise. C'est ce qu'a confirmé l'administration judiciaire mercredi dans un communiqué envoyé à la presse. Les deux hommes avaient été renvoyés devant une chambre correctionnelle après l'explosion d'un obus au camp militaire de Waldhof en 2019. Un incident qui avait fait deux morts et deux blessés.

"Au vu des constatations factuelles concernant le déroulement de l’accident tragique, il n’a pas pu être établi que les messieurs Bausch et Duschène auraient été au courant des circonstances concrètes de l’opération de déminage au cours de laquelle la déflagration s’est produite", écrit l'AJ. Elle ajoute que si les problèmes de sécurité affectant le camp militaire leur étaient connus, "ils n'ont pas contribué concrètement à la survenance de l'accident".

Les faits reprochés à l'ex-ministre et l'ancien chef de l'Etat major "ne sont pas susceptibles d'une qualification pénale" ajoute l'administration. En d'autres mots: affaire classée.

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