En France, environ 145 femmes ont été victimes d'agresseurs à la seringue durant la Fête de la musique. Un cas similaire de piqûre a été recensé ce week-end au Luxembourg.

C'est le ministre des Affaires intérieures, Léon Gloden, qui a révélé l'information mardi après-midi à la Chambre des députés lors des questions d'actualité. Tout ce que l'on sait pour l'instant, c'est qu'il s'agit d'un cas isolé, qui a eu lieu au cours de la nuit de dimanche à lundi.

La police analyse actuellement si des parallèles peuvent être établis avec les incidents survenus en France lors de la Fête de musique, a déclaré le ministre des Affaires intérieures.

Des agressions qui visent surtout des femmes

Samedi soir, plus d'une centaine de cas de piqûres sur des femmes ont été recensés durant la Fête de la musique en France. Selon le dernier bilan communiqué par les autorités, elles seraient ainsi au moins 145 à avoir été piquées tandis qu'une quinzaine d'individus, soupçonnés d'être les auteurs, ont été interpellés dans toute la France.  Dans plusieurs villes françaises, comme Nice, Metz, Montpellier, et d'autres encore, des femmes ont indiqué avoir été piquées.

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Reste que les enquêteurs cherchent encore à déterminer quel est le motif de ces agressions. S'agit-il de décérébrés ? De personnes ayant agi sur commande ? De personnes répondant bêtement à des "tendances" sur les réseaux sociaux ? De gestes visant à décourager les femmes de sortir?

Quels risques pour la santé ?

Mais même s'il n'y a pas eu d'injections, il est certain que dans plusieurs des cas, il y a bien eu un geste potentiellement dangereux : la piqûre. D'abord, la seringue peut ne pas être propre, ce qui engendre des risques sanitaires. Ensuite, le fait de piquer constitue une agression, en l'espèce, des "violences volontaires commises avec arme par destination", avec la circonstance aggravante qu'elles ont été commises de nuit et au milieu de la foule.

 Il y a ensuite un impact psychologique qui peut être énorme et une accentuation potentielle du climat anxiogène, pour les femmes comme pour les hommes qui souhaitent faire la fête.