Pour Xavier Bettel, il faut maintenant que l’Europe se ressaisisse et parle d’une seule et même voix: “aujourd’hui, des dirigeants européens se sont réunis à Londres et si je ne me trompe pas, le Premier ministre canadien est également présent. Il est important que nous y élaborions des positions communes, afin que lors du conseil à Bruxelles cette semaine, nous puissions également y trouver un dénominateur commun”.
Il déplore que certains pays tentent de semer la zizanie dans les accords, comme la Hongrie ou la Slovaquie.
Le ministre insiste donc sur le fait qu’”il est important qu’un maximum de pays soient là pour dire ‘nous sommes solidaires avec l’Ukraine'".
En revanche, Xavier Bettel avertit tous les responsables à ne pas prendre des décisions qui pourraient être néfastes pour l’avenir de l’UE: “pas d’action contre les États-Unis. J’insiste sur ce point, parce que si nous avons tous le sentiment que nous voulons agir contre ce partenaire de longue date, ce n’est pas une bonne idée, car cela ne nous aidera pas et surtout, n’oublions pas que Mr Trump sera encore à la tête de la plus grande puissance mondiale ces trois prochaines années”.
La ministre de la Défense a avoué qu’une telle humiliation d’un président devant les caméras était “très inquiétante”.
Yuriko Backes explique que “ça fait peur, mais nous continuons à travailler avec nos partenaires sur notre défense, cela n’a commencé qu’hier, mais je pense que nous voyons tous que nous devons vraiment anticiper les développements futurs, travailler plus vite, travailler encore mieux ensemble, pour notre propre défense collective et nationale de notre pays et au sein de l’Union européenne et avec les partenaires de l’OTAN. Nous devons être du bon côté de l’histoire”.
