On le sait depuis quelques jours mais l’Inspection vétérinaire a tenu à revenir sur ce point mardi. “La pension canine en question n’avait pas d’autorisation de l’ALVA” a déclaré Bérit Majeres au micro RTL. Elle exerçait donc sans avoir soumis de dossier au ministère de l’Agriculture qui se charge d’ordinaire de contrôler ce genre de structures avant d’ouvrir leurs portes.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de la mort de ces cinq chiens. Aucune conclusion ne peut encore être tirée mais l’Inspection vétérinaire a déjà pu nous confirmer qu’ils sont tous décédés “dans des circonstances différentes”. L’ALVA doit désormais enquêter pour tirer les choses au clair. Des autopsies sont prévues pour apporter autant de réponses que possible à ce sujet.
Chantal Maquet, propriétaire d’une pension pour animaux, a rappelé à notre micro que cela peut devenir un business très lucratif. “Quand je vois certains prix... Il y a des pensions qui demandent 50-55 euros, d’autres 70-75 euros par jour. Il suffit de faire le calcul. Une pension qui garde entre 10 et 20 chiens et ça sur 30 jours. Maintenant, est-ce qu’ils déclarent tous ces revenus, je ne le sais pas.”
Bérit Majeres rappelle pour sa part que les pensions doivent impérativement soumettre leur dossier puis passer par la case contrôle avant de pouvoir ouvrir leurs portes. Malheureusement, certains établissements continuent à passer sous le radar des autorités en ayant recours à des “offres privées”. C’est pourquoi il est important de s’informer, insiste Adela Fuentes de l’ASBL Frida. Elle rappelle que le “pays est petit” et qu’il est donc facile de savoir si un établissement “a bonne réputation”.
L’inspectrice vétérinaire, Bérit Majeres, conseille à tous les propriétaires d’animaux de compagnie de demander, sur place, à la pension si elle dispose d’une autorisation d’exercer.
Le reportage en langue luxembourgeoise
