
L’attaque terroriste du vendredi 22 mars au soir à Moscou, qui a fait 137 morts dans le Crocus City Hall -la plus meurtrière attaque revendiquée par l’EI sur le sol européen- a contraint les pays européens a évaluer une nouvelle fois la menace terroriste potentielle.
A quatre mois de JO et face à la menace, la France est passée en alerte attentat maximale et a placé 4.000 militaires supplémentaires “en alerte”. Le président Macron révélant ce lundi que deux projets d’attentat avaient été “déjoués” en France depuis le début de l’année.
Au Luxembourg, le groupe de coordination en matière de lutte contre le terrorisme (GCT) s’est réuni à la demande de Luc Frieden, Premier ministre, ce lundi afin d’évaluer la menace sur le territoire luxembourgeois.
“Au vu des éléments actuellement disponibles”, le GCT “ne dispose d’aucun élément laissant présager qu’il existe une menace vraisemblable et concrète sur le territoire luxembourgeois”, a informé le Haut-Commissariat à la protection nationale lundi en début de soirée.
Le niveau de la menace “2" est donc maintenu. Rappelons que le plan gouvernemental VIGILNAT, prévoit que le niveau “2" est déclenché lorsqu’il apparaît que la menace terroriste est réelle mais abstraite. Le GCT continuera d’évaluer la situation.
En Belgique, l’Organe de Coordination pour l’Analyse de la Menace (OCAM) a décidé de maintenir à 3 le niveau de la menace. La menace est jugée possible et vraisemblable.
En Allemagne les mesures de sécurité sont “déjà hautes”, a assuré lundi un porte-parole du ministère allemand de l’Intérieur, Cornelius Funke.
“L’évaluation des risques des services de sécurité en Allemagne après l’attentat de Moscou n’a pas changé. Elle était déjà haute avant” (l’attentat), a-t-il dit, en soulignant que “la scène islamiste” est depuis les attaques du 7 octobre en Israël “encore plus dans le collimateur des services de sécurité en Allemagne”.
L’Italie, l’Espagne et la Norvège viennent d’annoncer des mesures supplémentaires en vue des fêtes de Pâques.
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