
Mercredi, un cas d’"upskirting”, c’est-à-dire de voyeurisme, a été signalé à la police par une éducatrice d’un foyer scolaire de Luxembourg-Ville. Les faits ont été commis sur une enfant, dans une salle de classe, “par une personne engagée temporairement pour assister le personnel pendant les vacances d’été”, précise le parquet de Luxembourg dans un communiqué publié jeudi après-midi.
Le suspect est un homme de 25 ans. Il voulait photographier sous les vêtements d’une fillette avec son téléphone. Il a été interpelé et présenté jeudi à un juge d’instruction, qui l’a placé sous contrôle judiciaire.
Le Service de police judiciaire (SPJ) - section protection de la jeunesse et infractions à caractère sexuel - a été chargé de l’enquête.
Depuis 2021, le délit d’"upskirting” est puni plus sévèrement qu’avant par la loi. Le code pénal le définit comme le fait “d’user de tout moyen afin d’apercevoir les parties intimes ou les sous-vêtements d’une personne que celle-ci, du fait de son habillement ou de sa présence dans un lieu clos, a caché à la vue des tiers, lorsqu’il est commis à l’insu ou sans le consentement de la personne”. Compte tenu de l’âge de la victime, le suspect risque entre six mois et deux ans d’emprisonnement et une amende de 251 à 30.000€.
Dans son communiqué, le parquet tient à rappeler le principe de la présomption d’innocence.