Arnaque LuxTrustDes "mules financières" arrêtées par la police au Luxembourg

RTL Infos
Jeudi dernier en soirée, une première tentative d'escroquerie a eu lieu à Bonnevoie.
© Police

Selon les premières informations, une personne a été contactée par un prétendu employé de Worldline et invitée à confirmer plusieurs virements via l’application LuxTrust. Il a ensuite été tenté de transférer une somme d’argent encore inconnue sur le compte d’une présumée “mule financière” (Money Mule) afin de récupérer l’argent obtenu grâce à cette escroquerie.

Grâce à la collaboration de plusieurs unités de police, le titulaire du compte a pu être identifié et appréhendé. Son domicile a été perquisitionné et son téléphone a été saisi. Sur ordre du parquet, il a été arrêté et présenté à un juge d’instruction le 19 décembre 2025.

Dans la soirée du 21 décembre 2025, une escroquerie similaire a été signalée à la police à Esch-sur-Alzette. Selon les premières informations, le préjudice subi s’élèverait à près de 20.000 euros. Dans le cadre de l’enquête, une mule financière présumée a également pu être identifiée dans cette affaire et appréhendée par la suite par une patrouille de police. Sur ordre du parquet, le suspect a été arrêté et présenté à un juge d’instruction le 22 décembre 2025.

Attention ! Le « money muling » est punissable

Le « money muling » est une technique utilisée dans le domaine du blanchiment d’argent par les auteurs de différents types d’infractions, par exemple le phishing ou d’autres fraudes, afin de s’approprier le produit de leurs infractions, c’est-à-dire l’argent généré par leurs activités criminelles.

Pour ce faire, ils ont recours à des « money mules ». Ces mules financières reçoivent de l’argent provenant d’un compte bancaire qui n’est pas le leur et le transfèrent vers un autre compte ou le retirent en espèces et le remettent à une autre personne en échange d’une commission.

Ces mules financières sont souvent des adolescents ou des personnes en situation financière précaire, qui sont recrutés via les réseaux sociaux (par exemple Snapchat) et les plateformes de messagerie.

Cette pratique est évidemment interdite et punissable.

Back to Top
CIM LOGO