
Image d'illustration / © Armée luxembourgeoise
La Belgique et le Luxembourg souhaitent créer un bataillon commun de 700 hommes d'ici 2030.
Dans son discours sur l'état de la nation prononcé mardi, le Premier ministre Xavier Bettel a annoncé que le gouvernement souhaitait augmenter ses investissements dans la défense, en soulignant que le Luxembourg travaillait actuellement à la mise en place d'un bataillon belgo-luxembourgeois.
La déclaration d'intention portant sur l'implantation du futur bataillon de reconnaissance belgo-luxembourgeois, a été signée jeudi par les ministres de la Défense des deux pays, Ludivine Dedonder et François Bausch.
Le bataillon binational sera implanté à Arlon, avec deux antennes, l'une à Diekirch et l'autre à Marche-en-Famenne en Belgique.
Le ministre de la Défense et Vice-Premier ministre, François Bausch, a affirmé que cette déclaration constitue "un nouveau chapitre de la coopération exemplaire entre la Belgique et le Luxembourg en matière de défense". Cette coopération renforcera "l'efficience et l'efficacité" des deux armées. La coopération est d'autant plus importante en ces temps de guerre en Ukraine, qu'elle permet "d'augmenter l'interopérabilité entre les armées" et de contribuer à la "sécurité au sein de l'Alliance et de l'Union européenne."
La première étape de cette coopération militaire remonte à l'été 2021. A l'époque, Ludovine Dedonder et François Bausch avaient signé une première lettre d'intention de création d'un bataillon de reconnaissance belgo-luxembourgeois. En janvier 2022, un groupe de travail binational appelé "Ermesinde" était constitué pour développer la mise en place et l'exploitation conjointe du futur bataillon binational. Enfin ce jeudi, la déclaration d'intention concernant l'implantation du bataillon a été signée par les deux Etats.
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