
Lundi, 390 gendarmes, 16 pompiers et les équipes de protection de l’environnement (DDT, OFB ONF) étaient engagés, comme tous les jours depuis l’arrivée des premiers pèlerins. La DZCRS renforce également le dispositif de sécurité routière de la gendarmerie.
Les cérémonies religieuses évangéliques se poursuivent sous le grand chapiteau appartenant à l’association Vie et Lumière. Aucun incident n’est survenu sur le site, sauf sur l’aspect environnemental, car de nouvelles zones de déjections sauvages ont été découvertes tout autour du site, comme l’ont souligné les élus locaux lors du point d’information quotidien.
Cette problématique constitue leur principale préoccupation. Les autorités ont confirmé que plusieurs verbalisations ont été effectuées pour des faits de déjection par les agents de l’office français de la biodiversité (OFB).
Certains riverains voisins du campement ont également signalé des intrusions ainsi que des déjections sauvages sur leurs terrains, malgré les interdictions.
Ce rassemblement fait toujours grincer des dents chez les élus locaux: alors que la Moselle avait déjà accueilli les éditions 2006, 2015 et 2017, ils avaient obtenu d’Edouard Philippe, alors Premier ministre, une lettre leur promettant que cette manifestation ne se déroulerait plus à Grostenquin.
Par le passé, des riverains et des maires se sont plaints des déjections et des déchets laissés par les pèlerins, et de démarchage à domicile.
“Il doit y avoir quelques imperfections. Mais on essaie de corriger au fur et à mesure. Il y a des gens qui encadrent, qui font attention”, a assuré le pasteur Gérard Lacroix.