
Comme dévoilé en fin de semaine passée, le parcours de la flamme olympique traversera 64 territoires pendant plus de deux mois avant que les Jeux n’embrasent Paris et la planète sport. La 41ème étape de ce périple de 68 jours à travers la France, passera par la Moselle et notamment sa frontière avec le Luxembourg.
Le jeudi 27 juin 2024, la flamme, célébrée en Alsace la veille, arrivera dans le département de la Moselle par l’Est. Le relais de la flamme passera par sept étapes mosellanes.
La première étant le site verrier de Meisenthal, puis Sarreguemines, célèbre pour son savoir-faire faïencier, Forbach, et quatrième étape, le “tripoint” d’Apach, petit village mosellan qui a la double particularité d’avoir une réplique de la Tour Eiffel à son entrée et de se situer au point frontière vers lequel converge Luxembourg, France et Allemagne.

À un an de l’événement, les détails de ce passage de la flamme au “pays des trois frontières” ne sont pas encore connus. Mais Patrick Weiten, président de l’Eurodépartement de la Moselle, a donné à comprendre que le pont de Schengen serait un acteur idéal de pour “célébrer l’Europe” qui fait partie intégrante de l’identité du département.
“Son histoire frontalière” a “marqué des générations de Mosellans mais aussi de Français au pont de Schengen”, a lancé Patrick Weiten lors de la conférence de presse, vendredi à la Sorbonne, au moment de dévoiler le parcours. Voilà des mois déjà que le président du Département prépare en coulisses ce moment de partage “européen” avec ses deux voisins.
La flamme sera ensuite relayée depuis Yutz vers Thionville (5e étape) avant de passer par la Maison de Robert Schuman à Scy-Chazelles. Demeure d’un des pères fondateurs de l’Europe que le Grand-Duc et son épouse ont visité en mai... en compagnie de Patrick Weiten.
La septième et dernière étape marquera cette journée mosellane de la flamme olympique dans la “ville-étape” de Metz. Accueillie par une haie d’honneur de 24 personnes, la flamme sera célébrée toute la soirée sur la Place de la République, lors d’une soirée animée.
“La flamme, c’est 26 millions de téléspectateurs et les JO, quatre milliards, c’est le plus grand événement planétaire. L’objectif est de faire rayonner le département et d’organiser des fêtes populaires”, explique Patrick Weiten, qui porte également la double casquette de Vice-président et de référent Sports des Départements de France et, depuis huit jours, de membre du conseil d’administration du Comité d’organisation des Jeux (Cojo) de Paris. Cette journée de la flamme en coûtera 180.000 euros au seul Département.
À noter qu’ArcelorMittal fabriquera les torches olympiques qui porteront le feu sacré d’Olympie jusqu’à Paris. Mais également les vasques olympiques et paralympiques, tout comme les mini-chaudrons qui seront allumés chaque soir dans les villes étapes.
Les torches et vasques en acier produites par ArcelorMittal -dont le design sera révélé courant 2023- auront une faible empreinte CO2. Les torches sont normalement conçues pour résister au vent et à la pluie. Portée par 10.000 relayeurs, la flamme olympique, allumée le 16 avril en Grèce, arrivera par bateau le 8 mai à Marseille avant de traverser plus de 400 villes, et cinq territoires ultra-marins, pour arriver à Paris le 26 juillet.
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