Confidences de résidentsComment fait-on des rencontres au Luxembourg en 2025 ?

RTL Infos
Pour la Saint-Valentin, RTL Infos a tendu son micro à des résidents. Qu’ils soient sensibles ou non à cette tradition, tous constatent l’avènement des rencontres sur Internet.
Comment fait-on des rencontres au Luxembourg en 2025 ?
Pour la Saint-Valentin, RTL Infos a tendu son micro à des résidents. Qu’ils y soient sensibles ou non, tous constatent l’avènement des rencontres sur Internet.

Selon un sondage réalisé par Quest Luxembourg en décembre 2024, une personne sur cinq décrit sa vie amoureuse comme “compliquée” au Luxembourg. Cette statistique n’empêchera pas de nombreux couples d’avoir des attentions particulières ce vendredi 14 février, petit cadeau ou restaurant.

Pourtant de nombreuses personnes que nous avons croisées avouent ne pas accorder d’importance à cette tradition, que certains jugent “commerciale” quand d’autres estiment qu’on “n’a pas besoin de la Saint-Valentin pour se prouver qu’on s’aime”.

Une vendeuse de cadeaux romantiques nous l’assure pourtant, la fête reste populaire, “il y a encore beaucoup de gens qui achètent des articles différents, que ce soient des livres ou des gadgets. Oui, ça a encore pas mal de succès.

Au-delà du débat “pour ou contre la Saint-Valentin”, nous avons cherché à savoir comment les gens se rencontraient au Grand-Duché en 2025. Toujours selon l’étude de Quest, le nombre de célibataires est en forte augmentation. On trouve en tête des raisons la peur de l’engagement (45 %), l’indépendance financière (35 %) et la priorité donnée à la carrière (32 %).

Même si peu de personnes avouent qu’elles apprécient les réseaux ou les applications pour faire des rencontres, plusieurs y ont eu recours avec succès, comme cette jeune fille qui a rencontré son copain sur Instagram par exemple, ou ce couple qui s’est formé grâce à une application de rencontre il y a 10 ans. Un succès, même si le garçon reconnaît que “traditionnellement c’est pas la meilleure manière peut-être de rencontrer quelqu’un”.

Car une certaine réticence s’est avérée récurrente au fil de nos micro-trottoirs : “C’est vraiment le dernier recours”, “Je suis contre. Je n’aurais pas confiance”, “J’ai des amis qui ont déjà essayé, qui ont eu des mauvaises expériences, donc ce n’est pas trop ce que je recherche”, “C’était un peu la jungle, je n’aime pas du tout. Je préfère les approches directes”, “Ce n’est pas vraiment ce à quoi j’aspire, mais oui, dans mon entourage, il y en a beaucoup qui l’utilisent”...

Ces résistants de l’approche à l’ancienne préféreront sans doute une rencontre dans un café ou dans une soirée, mais l’époque a changé, le Covid est passé par là, et après tout, il n’y a pas de mauvaise manière de trouver sa moitié.

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