Star des réseaux sociaux, cette spécialiste de la mode a donné une touche glamour au Luxembourg Song Contest. Musique et paillettes au programme !
Vous êtes nombreux à avoir découvert Melody Funck à la soirée Luxembourg Song Contest, aux côtés de l'actrice Désirée Nosbusch pour présenter cet événement visant à désigner le représentant du Luxembourg au prochain concours de l'Eurovision. Mais cette fan de mode et de design s'était déjà fait un nom sur les réseaux sociaux.
"J'ai commencé à être active sur les réseaux autour de 2019, 2020, nous a confié Melody. Mais c’est avec l'arrivée du coronavirus que j'ai commencé à publier des vidéos sur TikTok. Après avoir fait des études en graphisme à Paris et un master de management à la Domus Academy de Milan, j’avais déjà pris la température du monde de la mode. Avec la pandémie, on ne pouvait pas sortir, on ne savait pas quoi faire. Et du coup, je me suis lancée sur TikTok. J'ai posté une vidéo où je déballais une robe de soirée, que j’avais commandée de façon un peu hasardeuse au Kosovo. J’avais peur que ce soit une grosse arnaque. Finalement, la robe est bien arrivée, je l’ai déballée pour les réseaux sociaux, pour TikTok. Et bam ! La vidéo a fait 4 millions de vues."
Les abonnés ont commencé à se multiplier, du monde entier, de France, du Brésil, du Maroc, du Canada, de partout. Dans un premier temps un peu dépassée par les événements, Melody réfléchit et se dit : "Continue les robes, c'est ce que les gens aiment !"
Courtisée par Netflix et Airbnb
Après plusieurs commandes, l'influenceuse a voulu savoir comment ces robes étaient créées. "Donc, l'année dernière, poursuit-elle, j'ai fait ce grand voyage au Kosovo, là où les robes sont fabriquées. Je suis allée à la rencontre de créateurs, j'ai visité leurs showrooms. C’est le paradis des créateurs. Le plus connu, c’est Valdrin Sahiti, c'est leur Jean-Claude Juncker, tout le monde le connaît. Il fait des robes pour Beyoncé, pour les plus grandes stars."
La notoriété de Melody Funck grandit à vitesse grand V : "À mesure que mon nombre d’abonnés augmentait, je recevais de plus en plus d’invitations, de Netflix, Airbnb, de très grandes entreprises qui ont commencé à me contacter. Je pense que si beaucoup de gens veulent aujourd’hui collaborer avec moi, c’est parce que je suis différente. J'ai vraiment trouvé ma niche, parce que je peux adapter mes robes à n'importe quel contenu, par exemple la soirée de l'Eurovision. C'était parfait !"
Une autre grande aventure a été la co-présentation de la soirée Luxembourg Song Contest le 27 janvier dernier à la Rockhal. Une belle occasion de se montrer dans un pays où le statut d'influenceur est encore peu reconnu : "Je trouve que le Luxembourg, c'est plutôt un frein, parce qu’ici, on n’est pas encore avancé, niveau réseaux. C'est nouveau, ça fait peur, ça me fait un peu penser au dessin animé, les 'Croods', ces hommes de caverne qui disent toujours : 'Ah non, c'est nouveau, il ne faut pas !' Voilà, c'est un peu comme ça, au Luxembourg."
Melody regrette que, parfois, les influenceurs sont mal vus, parce qu'ils font de la mauvaise publicité, ce qui n'est pas le cas de tous, selon elle : "Quand je regarde un film et qu'il y a un personnage d'influenceur, il est toujours représenté comme étant quelqu'un de bête, avec son téléphone, qui dérange tout le monde. En fait, moi, je ne me vois pas comme ça. Bon, ok, je suis un peu excentrique, je suis un peu différente. Mais dans les films, je trouve ça dommage de donner une image si négative d’une personne qui en fait poursuit ses rêves et se bat tous les jours pour que l'on lui fasse confiance."
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Qu'elles aient bercé notre enfance, qu'elles enchantent nos journées où qu'elles soient devenues des compagnes pour la vie, les chansons jalonnent notre existence.
La devise de Face B pourrait être: "Dis-moi ce que tu écoutes, je te dirai qui tu es".