Le Premier ministre a annoncé lundi la démission du ministre du Travail et des Sports, Georges Mischo. Pour le remplacer, Luc Frieden a proposé Marc Spautz au ministère du Travail et Martine Hansen à celui des Sports.
Le président de l’Union des entreprises luxembourgeoises (UEL), Michel Reckinger, se contente simplement de prendre acte du changement dans une interview accordée à RTL et renvoie au programme de coalition CSV-DP. Il explique avoir essayé de faire avancer certains sujets avec Georges Mischo et que la même démarche sera poursuivie avec Marc Spautz.
Selon le président de l’UEL, le programme de coalition CSV-DP est “très clair sur certains points”. Le droit du travail doit être modernisé en accord avec les partenaires sociaux. S’il n’y a pas d’accord, “cela ne se fera pas”, précise Michel Reckinger. Selon lui, Marc Spautz ne pourra pas beaucoup plus défendre les intérêts des syndicats, car leurs revendications ne figurent pas dans l’accord de coalition.
A la remarque que Marc Spautz représente l’aile sociale du CSV et à sa propre déclaration en tant que représentant du patronat disant qu’il n’avait “Dieu merci” rien à voir avec cela, Michel Reckinger a répondu : “Le message était que je n’ai rien à voir avec la politique partisane, nous sommes des représentants des entreprises”.
Le directeur de la Chambre de commerce, Carlo Thelen, a déclaré sur RTL qu’il fallait désormais un gouvernement stable et “garder la tête froide”. Comme la situation économique n’est pas bonne, il est nécessaire de pouvoir discuter des problèmes des entreprises, y compris avec les syndicats. Il s’agit de moderniser le marché du travail pour avoir des entreprises solides et ensuite pouvoir redistribuer.
Carlo Thelen précise qu’il ne juge pas une personne, mais le travail de toute une équipe : le gouvernement et les partenaires sociaux. Il faut cependant agir rapidement, car le temps joue “contre nous”, dit-il.